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Dans environ 15 ans, l'élément de base de l'information, le bit, pourra être inscrit dans la matière à l'échelle de l'atome de des particules.
A cette échelle, les lois de la physique classique ne sont plus valables, et il faut appliquer celles de la physique quantique : superposition d'états, probabilités, etc.

Par ailleurs, la logique mise en oeuvre actuellement dans les ordinateurs (manipulation de 0 et de 1) a ses fondements dans l'algèbre de Boole, énoncée en 1854 dans un ouvrage intitulé "Les lois de la pensée".

La logique booléenne doit-elle être remise en question dans l'éventualité de la construction de calculateurs quantiques ?

D'autre part la logique mathématique a connu de nombreux développements depuis le début du XXè siècle et a vu l'émergence de formes variées : quantique, intuitionniste, modale, etc.
L'une d'elle est-elle adaptée au mode de raisonnement à adopter dans les calculateurs quantiques ?

Question de base

Que signifie "programmer" dans le cas des ordinateurs quantiques ?

Autrement dit, le calcul quantique nécessite-t-il un mode de raisonnement différent de celui qui est mis en jeu dans les langages de programmation actuels ? Si oui, lequel ?

Démarche

Je suis en train de relire Boole ainsi que les ouvrages traitant de logiques non-classiques.
Je travaille sur une notion de "logique angulaire", mais, ayant tout de même peu de temps pour m'attaquer au sujet, je me fais aider :

- par Souleymane Bachir Diagne, le dernier traducteur de Boole, philosophe qui enseigne à l'université Northwestern de Chicago.

- par Julia Kempe, spécialiste du calcul quantique, chercheuse au laboratoire d'Orsay et à l'université de Tel-Aviv.

Le travail s'accompagne d'outils de manipulation de la logique booléenne et d'algorithmes quantiques.

A suivre...




madame anabole
contact : sylvie.tissot [AT] anabole.com